Comment engager ses équipes dans l'agroalimentaire et la grande distribution ?
Description de l'article de blog :
Salomé Charrigton
4/2/20251 min read
Cet été, j'ai pris une semaine pour me déconnecter, loin des rayons de supermarché et des tableaux Excel des category managers. Direction la Franche-Comté.
Sur le vélo, j'ai observé autre chose que des KPI. J'ai vu des artisans passionnés, des fromagers fiers de leur production locale, des commerçants qui connaissent leurs clients par leur prénom.
Et là, une question m'a frappée : pourquoi, dans certaines entreprises de la grande distribution ou du secteur agroalimentaire, les équipes semblent-elles éteintes ?
81% des salariés placent le bien-être au travail au cœur de leur engagement
D'après une étude de Predilife menée avec l’Institut Ipsos, 81% des salariés français considèrent les initiatives de bien-être et de santé comme un critère clé dans le choix d’une entreprise. Un chiffre qui pèse lourd sur la fidélisation des talents, d'autant plus que 93% des employés déclarent ressentir un stress croissant, et que 52% notent une nette augmentation de cette pression ces deux dernières années. Moins de la moitié des travailleurs se disent motivés et en bonne santé.
Dans l'agroalimentaire et la grande distribution, ce constat est particulièrement criant. Entre les exigences des marques alimentaires, la pression des chefs de secteur pour assurer la rentabilité en magasin, et les attentes des actionnaires, chaque acteur est pris dans un jeu d’équilibre précaire.
Dirigeants sous pression : entre chiffres et humain
Les directeurs de magasin et chefs de produits sont au premier rang de cette tension. Ils doivent livrer des résultats malgré une inflation galopante, des marges sous pression et des équipes qui s’épuisent. D’un côté, il faut assurer la rentabilité des marques en rayon. De l’autre, il faut garantir que les équipes restent engagées sans se briser sous la charge de travail.
Face à cette réalité, un choix s'impose : subir le système ou le repenser ?